Actualités

VISITE DE L’ ENTREPRISE

Juin 2022

Le 13 juin 2022, nous avons reçu le sénateur Philippe Mouiller, la vice-présidente en charge de l’économie à l’Agglo 2B, Emmanuelle Ménard, le vice-président du conseil départemental, Philippe Brémond et le maire de Nueil-les-Aubiers, Serge Bouju dans nos locaux. Ils étaient accompagnés de Dominique CADU, journaliste au courrier de l’ouest.

Dans l’article sorti le même jour, Denis PAPIN revient sur les nouveaux investissements chez SMM et également sur les difficultés de recrutement.

L’article entier ci-dessous :

Deux-Sèvres. La société SMM de Nueil-les-Aubiers fabrique 200 000 chaises et 40 000 tables par an. La société SMM (mobilier métal sur mesure et agencement de magasin), qui emploie 110 salariés dont 30 intérimaires à Nueil-les-Aubiers, a été reprise le 18 janvier 2021 par Denis Papin. Le nouveau PDG a fait le point de la situation.

 

En janvier 2021, Denis Papin créait la surprise en « sortant » de sa retraite pour racheter la société SMM (mobilier métal sur mesure et agencement de magasin) qui se situe à Nueil-les-Aubiers, zone du Chemin-Blanc.

 

Le PDG, présent lundi 13 juin avec son adjoint Jérôme Talbot, a tenu à faire le point de la situation en accueillant le sénateur Philippe Mouiller, la vice-présidente en charge de l’économie à l’Agglo 2B, Emmanuelle Ménard, le vice-président du conseil départemental, Philippe Brémond et le maire de Nueil-les-Aubiers, Serge Bouju. « Il y a un an, en reprenant SMM, j’avais envisagé plusieurs investissements. Depuis, une nouvelle machine, Lasertube (700 000 €) est arrivée fin février et une cintreuse (350 000 €) mi-mai. La cabine de poudrage (350 000 €) est prévue en décembre ».

 

Dynamique, Denis Papin souligne toutefois « deux soucis que j’ai rencontrés. À SMM, c’était un outil qu’il fallait remettre à l’ordre du jour avec machines et personnel en définissant le rôle de chacun.

 

Sur les 110 salariés, il y a une trentaine d’intérimaires, certains ne souhaitant pas qu’on leur propose un contrat à durée indéterminée. Dire que je pourrais en recruter en CDI entre 15 et 20.

 

L’autre problème est d’ordre conjoncturel. Le tube d’acier a par exemple augmenté de 237 %. Vous y ajoutez les augmentations du gaz, de l’électricité et d’autres produits ».

 

Malgré ces deux problématiques, Denis Papin a tenu à remercier l’Agglo 2B, le Département, la Région Nouvelle-Aquitaine pour les soutiens apportés. SMM aurait pu bénéficier, c’était le voeu du député, il y a un an du plan France Relance (de l’État) mais n’a finalement pas été retenu.

 

Avec un chiffre d’affaires de 12 M€ en 2021 (contre 10 M€ en 2020), SMM poursuit son ascension : « Nous fabriquons 200 000 chaises et 40 000 tables par an. Les chaises sont une spécificité de SMM. Notre carnet de commandes est excellent ; malheureusement, nous allons être obligés de refuser d’autres
commandes » faute là encore d’un manque de personnel.

 

Le sénateur Philippe Mouiller, « tout en me réjouissant de la bonne santé de l’entreprise » a bien enregistré « cette inquiétude devant la difficulté à recruter de la main d’oeuvre ».

 

Lors de cette visite, Emmanuelle Ménard, vice-présidente de l’Agglo 2B, en charge des entreprises, a donné quelques pistes : « Nous avons différents projets que nous dévoilerons en septembre pour aider à l’attractivité de notre territoire. Il s’agira de recrutement, de fidélisation, de faire venir des personnes de l’extérieur ». L’élue d’ajouter : « Sachez que nous nous retroussons les manches ».

 

SMM, avec 110 salariés, est un des acteurs de cette économie du Bocage. Denis Papin l’a redit lundi matin.

 

 

Pas de pont entre Proulin et le Chemin-Blanc.

 

Voilà plus de vingt ans qu’un dossier est à l’étude, celui d’un pont qui relierait à Nueil-les-Aubiers la zone de Proulin à la zone artisanale du Chemin-Blanc et éviterait aux camions d’emprunter le bourg.

 

SMM a en effet des bâtiments de stockage et une partie tôlerie à Proulin,les bâtiments principaux se situant zone du Chemin-Blanc. L’idée de tout regrouper SMM sur un même site (à Proulin) a été envisagée mais est abandonnée. Comme pour le pont, cela semble très, trop compliqué techniquement et financièrement.

 

Reste l’inquiétude formulée par Denis Papin : « Des camions qui traversent le bourg de
la commune passent par un lotissement pour venir à SMM ».